Se faire blaster à l’insu de son plein gré

par Aurélien Bardon

Je viens de lire un article intéressant d’Hervé dans lequel il expose clairement son point de vue, celui d’un éditeur de site de CP.

Il faut avouer que la qualité de son site est sans commune mesure avec les autres sites de CP, ce qui rend son « aigreur » sur la situation très compréhensible.

Il pointe du doigt les black hats blastant leurs publications sans demander une autorisation préalable et impute la responsabilité des pénalités à ce type de comportement.

Autant je comprends parfaitement son mécontentement de se faire blaster à l’insu de son plein gré autant je suis bien plus partagé sur le rapport de cause à effet.

Oui, il est parfois possible de pénaliser un site à l’aide d’un blast très sale basé sur quelques honeypots identifiés (je viens encore d’en avoir malheureusement la preuve cette semaine suite à une attaque de negative SEO), mais nous sommes ici apparemment dans un autre cadre.

Par ailleurs, certains éditeurs de CP ont certainement remarqué ces blasts et étaient peut être bien contents de recevoir cette manne de BL.

Concernant la raison de l’épidémie touchant actuellement certains sites de CP qui semble déboucher tout droit sur un #CPgate2012 qui restera dans les annales du SEO français, « la vérité est certainement ailleurs« .

La situation me semble finalement être du déjà vue… en 2008 avec les annuaires. A cette époque j’ai perdu un domaine pouvant générer jusqu’à 600 000 pages vues par mois. La pénalité était malheureusement logique.

Soyons clair, n’importe quel référenceur du dimanche a avec les CP un outil de guerre redoutablement efficace, simple et rapide à utiliser.

Soyons clair, les personnes qui utilisent ces sites le font pour obtenir du lien.

Soyons clair, les personnes qui éditent ces sites le font pour donner la possibilité d’obtenir du lien.

Ceux qui ont su en profiter (dont moi…), pouvez ranker sur quasiment n’importe quoi parfois en moins de 48H.

La pénalité de certains de ces supports est encore une fois logique.

Pourquoi Google laisserait faire ?

La bonne nouvelle est qu’à l’instar de 2008, les domaines qui ont profité de popularité devraient rester bien positionnés.

Le plus grand problème auquel vont être confronté les référenceurs est Google Webmaster Tools. Si Google décide d’envoyer des emails pour badlinking, tout va s’emballer très très vite (certainement pour rien).

Les éditeurs de CP auront alors une pression incroyable sur les épaules. Il leur sera carrément demandé de supprimer leurs sites. Ce qui serait peut être une sage décision, au moins pour les domaines du type dublagogo.com, dubonjusenvoila.fr, freepartyblpowa.com etc.

En conclusion, il ne faut pas être trop étonné. Le netlinking reste de l’acquisition artificielle de popularité et il serait temps que tout le monde l’admette. Personnellement je l’inscris maintenant en noir sur blanc sur mes contrats.

Vous pouvez réagir à cet article ici.

Aurélien Bardon
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