Google+ / Facebook : quelques remarques

par Aurélien Bardon

Je n’ai pas encore pris le temps de m’intéresser profondément à Google+
Ils en sont déjà à plus de 10 millions de membres. Une paille face à Facebook mais c’est déjà une stratégie « gagnante » dans le sens où l’utilisation du réseau de services Google garantit certainement un minimum d’affluence.

Je constate un point très positif (en plus des BL en dofollow) concernant ce service qui comme tous les nouveaux services google bénéficie d’un fort engouement au démarrage (Buzz, Wave…) : Si je compare mon nombre d’amis Facebook et le nombre de cercles dans lequel je suis, le résultat est très étonnant.

Sur Facebook, j’accepte quasiment toutes les demandes, sauf celle provenant de marques, de sites (pas envi d’être marketé) et pas de famille afin de ne pas trop mélanger pro / non pro. Ma modération est donc vous en conviendrait faible.

J’ai un poil moins de 300 amis après quelques années d’utilisation de Facebook.

Sur Google+, alors je n’ai jamais publié ou invité des personnes : je peux déjà lire

    « Personnes ayant ajouté Aurélien à des cercles (298) »
    « Contacts qui vous ont ajouté (405) »

Fichtre, tout cela en moins d’un mois…

Je n’ai pas poussé mon utilisation du service, car pour l’instant je ne suis pas prêt à prendre le temps de cercler par centaine. D’ailleurs mes principales craintes concernent ces fameux cercles sensés être révolutionnaires.

    L’internaute lamba souhaite-il prendre le temps de cercler. (On me dit que cela n’est pas plus long que sur Facebook mais j’avoue ne pas avoir compris).
    L’internaute lamba souhaite-il vraiment préserver sa vie privé ? Lorsque l’on voit les images de beuveries, les poses suggestives en tenues sexy, les photos de bébés ou les photos d’ex qui se succèdent, on peut légitimement se poser la question.

Est-ce que la notion « d’ami » est trop engageante ?

On ose cercler quelqu’un que l’on a jamais vu, on ne se sent pas inférieur à le cercler en premier.
On n’ose moins demander en ami quelqu’un que l’on a jamais vu, on se sent inférieur à faire une demande d’ami plutôt qu’à être demandé en ami ?

Finalement la vie privée sur Internet n’est peut être qu’un problème qui ne préoccupe que les « spécialistes » du web plus quelques initiés et ceux ayant déjà eu des problèmes liés à leur e-réputation. Finalement, Schmidt et Zuckerberg ont peut être raison. Le concept est peut être voué à disparaitre…

L’avenir nous le dira.

Aurélien Bardon
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